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lundi 8 août 2011

Femmes de l'Autremonde, tome 3 : Magie de pacotille de Kelley Armstrong

Paige Winterbourne est une sorcière. Ça ne se remarque pas tant que ça: elle n'a ni verrues ni la peau verte, et elle ne remue pas le nez quand elle jette des sorts. Non, la plupart du temps, elle n'est qu'une jeune femme normale de vingt-trois ans: elle travaille trop, s'inquiète de son poids, se demande si elle trouvera jamais un petit ami. Bon, d'accord, Savannah, l'adolescente qu'elle a adoptée, veut ressusciter sa mère adepte de magie noire... et elle est poursuivie par une semi-démone douée de télékinésie et une cabale de mages très puissants. Mais à part ça, Paige mène une vie tout à fait ordinaire. Enfin, jusqu'à ce que ses voisins découvrent sa vraie nature et que l'enfer se déchaîne. Littéralement.



Après deux tentatives avortées, j'ai fini par transformer le troisième essai. En effet, j'ai abandonné deux fois ce livre avant de le terminer. Très enthousiaste après la lecture des deux premiers tomes, ce troisième épisode m'a fait l'effet d'un soufflé qui retombait. Je m'y suis de nouveau attaqué quand j'ai appris que le tome 6 reprenait avec le personnage d'Elena, loup-garou de son état. Bon, cela signifie  lire encore deux épisodes intermédiaires mais on ne va pas se décourager pour si peu.
Le personnage principal d'abord : Paige est une gentille sorcière qui se laisse bien trop porter par les événements. On la voudrait plus offensive, plus pimentée, moins ordinaire.
L'histoire : il y a bien de l'action, des sentiments mais je suis souvent restée à la porte. Toutes les relations semblent édulcorées et les motivations de chacun ne transparaissent que de façon superficielle. De plus, cela manque de mystère et de développements. Pourtant j'étais très alléchée par cette histoire de sorts interdits et de grimoires cachés mais, là encore, plof!
Reste donc un roman facile à lire car écrit dans une écriture agréable mais qui est loin de m'avoir fait sauter au plafond.

Ma note Livraddict : 10 / 20



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