Les crimes commencent par des aveux.
Rome. Sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins,
ses hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses
labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables.
Marcus est un homme sans passé. Sa spécialité : analyser les
scènes de crime pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a
été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd’hui, il est le seul à
pouvoir élucider la disparition d’une jeune étudiante kidnappée
Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifi que.
Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un
an, son mari est tombé du haut d’un immeuble désaffecté. Elle n’a jamais tout à
fait cru à un accident.
Leurs routes se croisent dans une église, devant un tableau
du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance et le pardon, dans
une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes chuchotés au coeur du
Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.
C’est mon troisième roman de cet auteur et je n’ai qu’une
chose à dire : j’aime les bouquins de Donato Carrisi. Pourtant, je n’ai
pas lu que des critiques positives. J’ai donc décidé d’aller y voir de plus
près. Alors ? Que reproche-t-on à cet auteur et en particulier au Tribunal
des âmes ?
Tout d’abord, parmi ses détracteurs, il y a ceux qui n’ont
rien compris. La multiplicité des intrigues les a perdus. C’est vrai que dans
ce cas, il est difficile d’apprécier sa lecture. Toutefois, je trouve dommage
de descendre un livre parce qu’il ne nous est pas accessible. Autant laisser à
ceux qui ont réussi à suivre le soin d’en parler positivement… ou négativement
(ce qui ne sera pas mon cas, vous l’avez compris).
D’autres lui reprochent des longueurs. Du coup, je retourne
au livre et, j’ai beau feuilleter dans un sens, dans l’autre, me disant que
j’avais dû sauter des passages, je ne trouve pas trace de ces fameuses
longueurs. Et pourtant, je ne suis pas d’un naturel patient avec les auteurs
qui croient encore être payés à la page.
J’ai aussi lu des commentaires concernant le manque de
surprise. Alors, oui, évidemment, si, comme moi vous avez lu de nombreux romans
policiers et si votre jeu préféré est d’essayer de résoudre le mystère avant la
fin, il y a des chances pour que dans la multitude de solutions que vous avez
envisagées, se trouve la bonne. Toutefois, ne soyons pas de mauvaise fois, vous
ne pourriez pas certifier à la fin du livre que vous aviez tout deviné depuis
le milieu. En effet, quand on commence à connaître l’auteur, on sait que tous
les éléments de la solution sont présents dans le roman. Pour autant, le doute
reste présent.
Enfin, j’ai beaucoup lu de critiques concernant les
invraisemblances, les raccourcis pris par l’auteur pour emboiter les pièces du
puzzle. Je ne peux vraiment pas dire le contraire mais à l’inverse de ceux qui
n’ont pas aimé, j’adore ça. Oui, je trouve extrêmement jubilatoire de voir les
éléments coïncider comme par un phénomène de huis-clos des personnages et des
événements. Comme je le disais plus haut, on a très vite un certain nombre
d’éléments, il y a un nombre fini de personnages et l’enjeu est dans la manière
dont ils sont reliés.
Voilà, je pense avoir fait le tour des reproches et,
finalement, ils ne sont pas vraiment significatifs. Je ne regrette pas d’être
passée outre et d’avoir lu ce roman. Ce fut un vrai plaisir et donc, je
persiste et signe : j’aime les bouquins de Donato Carrisi.
Ma note Livraddict : 18 / 20