« J’aime à croire que nous étions initialement plus
nombreux. Pas des milliards, mais plus qu’aujourd’hui. Nous sommes la minorité
que l’humanité refuse d’accepter. Nous ressemblons à tout le monde. Parfois,
nous nous comportons comme tout le monde. Nous sommes partout, dans chaque rue.
Nous vivons d’une façon que vous pourriez juger normale, à condition de ne pas
y regarder de trop près.
Nous ne savons pas tous ce que nous sommes. Certains d’entre
nous meurent sans jamais l’apprendre. D’autres le découvrent, et ne se font
jamais attraper. Mais nous sommes là. Croyez-moi… »
Londres, 2059. Paige Mahoney travaille pour une organisation
criminelle souterraine. Son job : glaner des informations en s’insinuant dans
le cerveau des gens – illégalement. Car Paige est une clairvoyante, « une
anormale », et elle n’est pas la seule. Mais selon les règles de Scion, son
existence même est déjà une trahison…
Quand un roman croise plusieurs fois ma route au cours de
mes déambulations bloguestes, j’ai tendance à y voir le signe qu’il est temps
de m’y intéresser. C’est ce qui s’est produit avec Bone season. J’ai tout d’abord
été séduite par le thème : des pouvoirs paranormaux dans un Londres du
futur, voilà qui avait de quoi me convaincre. J’ai donc craqué et je me suis
donc procuré ce livre qui n’existait qu’en version brochée grand format, ce qui
est quand même bien plus douloureux pour le porte-monnaie que les poches ou les
versions numériques. Eh bien, je n’ai aucun regret. Cela en valait la peine :
Bone season a été un véritable plaisir de lecture.
Premier point positif, le mélange des genres. En effet, l’auteur
emprunte aussi bien à la science-fiction – il s’agit ici d’une uchronie mêlée
de dystopie- qu’au fantastique. Le mélange est savoureux et donne naissance à
un univers riche que l’on a plaisir à découvrir.
Deuxième point positif : la narration. L’écriture est fluide
et la construction faite de va-et-vient entre le présent et le passé de l’héroïne
soutient la curiosité et l’intérêt du lecteur.
J’ai également aimé, bien plus que les personnages eux-mêmes,
les relations qu’ils entretiennent. Les sentiments sont présents tout en
finesse et pudeur.
Enfin, cela peut paraître anecdotique mais j’ai réellement
apprécié d’avoir affaire à un pavé. En fait, quand je me sens bien dans un
livre, j’ai une réaction boulimique qui précipite la fin de l’aventure. Ici, le
nombre de pages (560) permet de prolonger un peu le plaisir.
En conclusion, Bone season est un excellent roman dont j’attends
la suite avec impatience.
Ma note Livraddict : 17 / 20
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